Le calcium est le nutriment n°1 de santé publique : sa déficience et sa carence sont celles qui coutent le plus cher à la communauté. Ostéoporose, fracture, invalidité… les personnes souvent âgées en meurent souvent.
Le calcium du lait et des produits laitiers est celui qui se fixe le mieux dans l’os, et aussi le mieux retenu. Donc le plus « efficient » face à ces pathologies de carence.
Néanmoins, pour celui qui ne souhaite pas de lait ou de laitages ni fromages, d’autres possibilités existent : le calcium de la graine de pavot (aussi riche en calcium que la poudre de lait !! C’est dire : 1200 mg/ 100 g), certaines algues comme le lithothamne (beurk), et certains végétaux comme les crucifères (choux, moutarde, cresson…) mais là, la biodisponibité est bien moins bonne.
Certains minéraux sont ajoutés dans les préparations alimentaires : on est bien certains que ce calcium est assimilable car soluble, tout comme il peut l’être via les eaux minérales riches en calcium comme Contrex ou Hépar.
De nombreuses sources de calcium minéral sont possibles pour enrichir les produits alimentaires : carbonate de calcium, malate de calcium, citrate de calcium, phosphate de calcium laitier et bisglycinate de calcium ont été étudiés, notamment in vitro.
Les résultats montrent que toutes ces sources sont bien solubles dans les matrices, notamment à pH de l’estomac (pH 3), mais que l’insolubilisation se produit dans l’intestin à pH7.
L’insolubilisation du phosphate de calcium laitier est plus rapide et intense que pour les autres sources de calcium ; sa concentration en calcium soluble est de 17%, au lieu de plus de 60% pour les trois autres sources de calcium. De plus, la gélification des protéines de lactosérum n’a pas d’impact sur la bioaccessibilité du calcium.
Lucie Lorieau, Linda Le Roux, E. Hazart, A. Ligneul, Didier Dupont, Frédéric Gaucheron, Juliane Floury. STLO – Science et Technologie du Lait et de l’Oeuf et Lactalis Nutrition Santé