C’est le projet d’une députée écologiste du Bas-Rhin Sandra Regol qui propose de généraliser l’ordonnance verte à toute la France. Ce dispositif est testé depuis fin 2022 à Strasbourg. Il consiste à fournir des paniers Bio et locaux aux femmes enceintes jusqu’à leur accouchement. Tout en proposant des séances d’information sur les risques liés aux perturbateurs endocriniens.
La députée met en avant le bénéfice Santé de cette mesure. Mais elle souligne également que cela apporterait un soutien à l’agriculture Bio qui en aurait bien besoin.
Calibré à l’origine pour 800 femmes enceintes (selon leur niveau de revenu), le dispositif « ordonnance verte » testé à Strasbourg devrait concerner 1500 femmes dès janvier 2024.
Mais, Sandra Regol n’en reste pas là. Elle propose d’étendre l’ordonnance verte à toute la France. La prise en charge serait assurée par la Sécurité sociale, et concernerait toute femme enceinte jusqu’à la douzième semaine suivant l’accouchement.
Coût estimé de l’ordonnance verte : 700 millions d’euros
Une goutte d’eau, si on le compare aux coûts engendrés par l’exposition aux perturbateurs endocriniens, affirme la députée.
Une mesure qu’elle propose de financer par la « création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs ».