Plus de 10 ans après les recommandations de l’OMS, les enfants continuent d’être exposés à un marketing puissant d’aliments et de boissons mauvais pour la santé.
Le marketing alimentaire est toujours une menace pour la santé publique. Il continue d’avoir un impact négatif sur les choix alimentaires des enfants. Il a également une influence négative sur le développement des normes des enfants en matière de consommation alimentaire.
Ce constat se base sur une revue systématique des preuves sur les politiques de restriction du marketing alimentaire. Ces politiques sont plus efficaces si elles sont obligatoires, si elles protègent les enfants de tout âge. Plus efficaces aussi, si elles utilisent un modèle de profil nutritionnel piloté par le gouvernement pour classer les aliments dont la commercialisation doit être restreinte. Il s’agit également de limiter l’utilisation de dessins animés ou de techniques qui attirent les enfants. Inclusion de jouets, publicité avec chansons ou appui de célébrités, sont à proscrire !
Cependant, les appels à des pratiques responsables sont restés sans effet. Aussi, l’OMS recommande une réglementation obligatoire pour la commercialisation de junk foods.
Autre changement de taille, le rappel de la Convention relative aux droits de l’enfant, afin d’indiquer sans équivoque que les politiques doivent protéger tous les enfants.
Les politiques visant à protéger les enfants des effets néfastes du marketing alimentaire sont mieux mises en œuvre dans le cadre d’une approche politique globale. Par conséquent, elles doivent concerner l’environnement alimentaire.
Tout doit être mis en oeuvre pour faciliter les décisions alimentaires saines et d’établir des habitudes alimentaires saines tout au long de la vie. L’amélioration de la qualité de l’alimentation permettra de réduire le risque de maladies non transmissibles dans le monde entier.
The WHO guideline on Policies to protect children from the harmful impact of food marketing