A l’heure de la réforme des retraites, une étude du Crédoc pour la Fondation The Adecco Group montre que les actifs sont angoissés par les perspectives de leur fin de vie professionnelle. Cela concerne leur santé, mais également leur rémunération.
- 2/3 craignent de ne plus être en forme pour rester en activité (62 % des cadres, 72 % des ouvriers).
- 57 % des femmes et 58 % des ouvriers craignent de moins bien gagner leur vie. Aussi, seuls 16% envisagent de demander une retraite progressive.
- 50 % des plus de 40 ans craignent d’être discriminés en raison de leur âge dans la recherche d’un nouvel emploi.
- 44 % de cette tranche d’âge sont prêts à travailler plus pour augmenter leurs droits. L’amélioration du pouvoir d’achat prime sur l’aspiration au temps libre.
Ces inquiétudes sont d’autant plus fortes qu’ils n’envisagent pas d’alternatives. 8/10 voient leur fin de carrière en CDI à plein temps souvent dans la même structure. Seuls 36 % envisagent sérieusement de se convertir.
Pourtant, selon France stratégie, 6 personnes sur 10 ne travaillent plus après 60 ans. Or rester dans l’emploi, ça se prépare, notamment par la formation dont peu de salariés profite (< 30 %).
Il faut également rester motivé et s’adapter aux réalités du monde.
Santé, salaire, employabilité… Selon une récente étude, les actifs s’inquiètent pour la fin de leur vie professionnelle dès l’âge de 40 ans – ADN – Peggy Baron