Face aux enjeux environnementaux, la sobriété et la consommation raisonnée deviennent une obligation éthique urgente. Pourtant, le paradigme est de vendre et de vendre toujours plus.
Dès lors, quels comportements adoptés pour que la sobriété soit désirable ?
Il faut distinguer la sobriété subie et la sobriété choisie :
La sobriété choisie – ou sobriété heureuse de Pierre Rabhi – consiste à réduire la consommation de ressources, en privilégiant la qualité à la quantité. C’est ce à quoi aspirent 79 % des Français (Kantar 2022). Elle a pour ambition d’apporter plus d’équité dans la répartition des ressources. Mais c’est aussi l’espoir de bâtir un futur plus optimiste. En effet, 59 % des Français pensent que la sobriété, ça n’est pas se priver (Kantar 2022).
Aussi, comment être sobre sans se priver ?
En changeant la vision actuelle du monde où la consommation est une fin perçue comme source de bonheur. Et en considérant que la consommation est un moyen vers une utilité avérée.
Alors, il faut regarder l’usage réel des produits que nous utilisons – 12 minutes pour toute sa vie pour une perceuse !, une semaine par an pour une paire de ski, mais également l’équipement qui va avec, etc. – Et proposer aux consommateurs une offre leur permettant de répondre à leurs besoins de consommation raisonnée (location, prêt, partage, réparation, réutilisation, upcycling…).
Et sortir du tout, tout de suite !
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La consommation responsable, c’est rendre la sobriété désirée et désirable.