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Les champignons au secours des maladies neurodégénératives

Les maladies neurodégénératives constituent un problème majeur pour les pays développés, et le stress a été identifié comme l’un des principaux facteurs de risque dans leur développement.

Des chercheurs du CIBIR, le Centre de recherche biomédicale de La Rioja, et du CTICH, le Centre de recherche technologique du champignon de La Rioja, ont évalué les effets neuroprotecteurs de la consommation du champignon de Paris (Agaricus bisporus) et du Portobello (Agaricus bisporus brunnescens). Pour cela, ils ont nourri des souris pendant quinze semaines avec un aliment contenant 5 % de l’un ou l’autre de ces champignons.

Puis, ils ont étudié la composition de leur microbiote intestinal, et ils ont constaté que les souris ayant suivi le régime enrichi en champignons, présentaient un microbiote plus sain grâce à lqui favorisent la croissance des bactéries bénéfiques qui constituent un lien entre le microbiote et le cerveau, et la réduction des bactéries potentiellement nocives.

 

 

Enfin, les chercheurs ont soumis les souris à un état de stress, et ils ont constaté que la situation de stress augmentait l’expression de certains marqueurs d’oxydation du cerveau tout en diminuant l’activité des enzymes antioxydantes. En revanche, ces marqueurs sont restés à des niveaux normaux chez les animaux qui avaient consommé les aliments contenant l’un ou l’autre champignon, et ce, malgré le stress.

Il a été démontré que le stress oxydatif cérébral est l’un des principaux facteurs de risque dans le développement des maladies neurodégénératives. Consommer des champignons peut donc contribuer à prévenir la survenue des maladies neurodégénératives.

Agaricus Mushroom-Enriched Diets Modulate the Microbiota-Gut-Brain Axis and Reduce Brain Oxidative Stress in Mice, Josune García-Sanmartín, Miriam Bobadilla, Eduardo Mirpuri, Vanessa Grifoll, Margarita Pérez-Clavijo, Alfredo Martínez – Antioxidants 2022, 11(4), 695;

Alix MOMCILOVIC

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