Fruit des interactions entre notre environnement et nous – individu, entreprise, projet, l’innovation a la mission d’améliorer notre développement au sein de notre milieu.
Une pandémie a suffi et vite !! Il faut réagir avec agilité, acuité, pertinence.
L’erreur que font certains professionnels est de répondre « pas le temps d’innover, on doit se battre pour ne pas mourir ».
Justement, l’innovation est une des meilleures façons de réussir à survivre.
Souvent, vous recherchez une idée rupturiste. L’inno du siècle qui sera au hit parade.
Essayez plutôt la stratégie « eau de source » : observez et écoutez votre consommateur et distinguer le truc qui va faciliter sa vie et son expérience client. L’idée simplissime du genre « mais comment n’y a-t-on pas pensé avant » ? Le machin évident. L’emballage des fruits qui les empêche de pourrir ou le sandwich portion pour femme-qui-ne-veut-pas-grossir.
Vous êtes nombreux à suivre le pas à pas classique : Voyons ce que font les autres, on va faire mieux. Règle n°1 : si votre idée n’apporte pas quelque chose de nouveau au marché, changez-en.
Faire son shopping d’idées sur internet ou dans une base de données internationales n’est pas pertinent. Ce qui se vend bien au Japon peut être un vrai fiasco en Europe. Allez plutôt parler avec vos consommateurs. Qu’est-ce qu’il manque à leur bonheur de consommateur ? Quel est le trou dans la raquette ? Cherchez les désirs non assouvis comme un chercheur d’or. Le point de départ de l’innovation doit être le consommateur : ses désirs et ses émotions, sa vie.
Aujourd’hui, le consommateur veut de l’émotion, être touché ; séduit, conquis. Il veut vivre son choix avec fierté. Il veut l’effet whaou !
L’innovation qui ne fait que d’être comestible n’a aucun avenir : il lui faut véhiculer une vision inspirante, un mode de vie rêvé, un effet whaou, quoi !
L’innovation doit être non darwinnienne, contre-intuitive.
Partez de votre ADN, de la plateforme de marque et soyez pragmatique.