Tout est jetable aujourd’hui. Même la nutrition. Si on revient au raisonnable, alors on pourra peut-être parvenir à une nutrition durable !?
Conseils nutritionnels durables
Possible seulement si vous avez devant vous un professionnel de la nutrition qui n’ait pas un intérêt financier à vous faire manger telle ou telle marque, ni à vous impliquer dans un abonnement type « Orange », qui vous lie serré pendant 3 ans.
Ouvrez bien les yeux et les oreilles et posez-vous la question : à qui profite le conseil ? A vous ? A celui qui vous conseille ?
La nutrition est une science et elle évolue, avance, revient en arrière, hésite, tâtonne… rien que de normal pour une discipline scientifique. Le contraire serait louche.
Aussi ne vous étonnez pas si les conseils d’aujourd’hui sont à l’opposé de ceux d’hier. Remettez les dans leur contexte et n’oubliez pas qu’ils ont été diffusés à l’échelle individuelle (nutrition personnalisée) ou nationale (santé publique). Les mots ne sont pas les mêmes.
« finis au moins ta viande » des années 60 se transforment en « finis au moins tes légumes » au XXIe siècle. La viande garde ses titres de noblesse, mais se respecte plus et mieux qu’alors.
Aujourd’hui, on apprécie la lentille corail, rosée, blonde…. plutôt que la verte du Puy ou la Beluga du Berry. Dommage. Dommage aussi qu’on préfère le riz noir, le quinoa d’ailleurs au blé ou l’avoine ou le blé noir.
Quant à faire de l’éducation sous chantage alimentaire, ça n’a jamais été une bonne idée.
« Si tu es sage tu auras un bonbon » se traduit maintenant en « si tu es sage je t’offre un Mcdo »… Pas mieux.
NB : une filière quinoa d’Anjou se développe en France car elle correspond notamment aux changements liés aux conditions climatiques. C’est une source végétale de protéines qui serait particulièrement adapté à notre climat (d’après des modélisations basées sur les prévisions GIEC).