Plus une plante souffre (manque d’eau, sol médiocre, trop de vent ou de soleil) et plus la plante sera riche en composés défensifs pour elle : antioxydants, huiles essentielles de défense… autant d’actifs qui nous, les humains, nous intéressent.
Ainsi, une tomate de pleine terre aura plus de nutriments qu’une tomate au goutte-à-goutte, protégée du soleil dans une serre. (petite recette Salade parmesan tomate extra)
Ainsi, la figue de barbarie ou la grenade, dont on parle beaucoup depuis plusieurs années.
La Grenade (Punica granutum L.) justement, a une composition nutritionnelle de la pulpe qui peut varier selon les sources de fruits et dépend de la méthode de traitement. Le fruit est une bonne source de glucides (fructose et glucose), de fibres (graines) sous forme de fibres insolubles (15/100 g) et de fibres solubles (0,5 / 100 g). Ses niveaux de polyphénols sont élevés, associés à de puissantes propriétés antioxydantes rapportées pour la pulpe de grenade. Les composés phénoliques présents comprennent les acides phénoliques (acide hydroxybenzoïque, protocatéchique, (+) – catéchine, acide vanillique, acide gallique, acide p-coumarique, acide férulique, resvératrol, acide syringique, quercétine, kaempférol, chrysoériol, -épicatéchine) et un quantité élevée d’anthocyanes (cyanidin-3-O-glucoside, cyanidin-3-O-rutinoside, delphinidinglucoside, malvidinglucoside, pélargonidinglucoside et péonidinglucoside).
La feuille d’olive est bien plus intéressante que l’huile elle-même : elle a des teneurs intéressantes en composes phénoliques totaux par rapport au fruit ou à l’huile. Dans le fruit (olive), on trouve du 2-(3,4-dihydroxyphényl), flavone-7-glucoside, rutine, et l’acide caféique.