Photo PdeSaintO 2019
Gérer sa faim et son appétit est un équilibre difficile car nos sens « naturels » et notre instinct sont partiellement ou totalement masqués par l’éducation, la pression socio-culturelle, l’humeur, l’horloge et le réflexe de Pavlov qui nous fait saliver même lorsque la faim physiologique n’est pas là.
Entre raison et tentation, il faut savoir jongler. C’est d’autant plus difficile, voir impossible lorsqu’on a faim. Plus on faim, moins on a d’oreille ni de neurone.
Certains mets nous attirent, soit qu’ils soient prestigieux, chers et rares (caviar, cèpe ou girole, foie gras ou macaron Ladurée…), soit qu’ils soient tout droit issus de l’enfance (pour moi : canne à sucre fraîche, corrosol ou pomme cannelle, cachiman ou mangue Val d’Or).
Et c’est aussi qu’on peut surmanger par ennui, ou, comme ce lion, en hésitant mollement, sauf si le plumitif n’exigea point d’effort pour venir à la bouche.
Retenez bien : ne pas être affamé est le meilleur conseil pour faire de bons choix alimentaires, en qualité et en quantité.
La faim est l’ennemi du cerveau. Pas de volonté lorsqu’on est en hypoglycémie !