Bien connu des toxicologues, le BPA est l’une des substances les plus étudiées pour ses propriétés de perturbateur endocrinien (DE).
Le grand public le connaît aussi, depuis les différentes tribunes médiatiques dont il a fait l’objet. Interdit dans les biberons, puis dans différents autres produits, remplacé par le Biphénol S, pas mieux, l’Anses décide de l’étudier au plus serré.
À partir d’une vaste base de données, il a été jugé important de procéder à une analyse détaillée afin de fournir des preuves précises et solides.
Quatre effets sont démontrés : les altérations de la cyclicité œstrale, le développement de la glande mammaire, le développement du cerveau et la fonction de la mémoire, ainsi que le métabolisme. Pour ces effets, des preuves solides des effets du BPA induits par l’ED ont été démontrées.