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Omniprésence des plastiques sans notre quotidien

Les micro-nano-plastiques suscitent des préoccupations de plus en plus alarmantes. Surtout les nanoplastiques (<1 μm) qui sont supposés être plus toxiques. En effet, à cause de leur petite taille, ils sont plus aptes à entrer dans le cops humain. On en retrouve dans le foie, dans les poumons, … Cependant, la détection des nanoplastiques pose d’énormes problèmes analytiques (quantité, origine). Cela entraîne un manque de connaissances sur ce mystérieux nanomonde qui nous entoure.

©iStock

Pour relever ces défis, une équipe de chercheurs américains a mis au point une plateforme d’imagerie hyperspectrale par diffusion Raman stimulée (SRS) qui permet l’analyse des micro-nano. Grâce à un algorithme, les nanoplastiques sont détectés et identifiés.

Pour la 1e fois, les chercheurs ont donc pu compter et identifier les nano-plastiques de l’eau en bouteille. Ils ont constaté qu’en moyenne, un litre contenait entre  110 000 à 370 000 fragments de plastique détectables, dont environ 90 % sont des nanoplastiques, indétectables par imagerie classique. Cela représente soit 10 à 100 fois plus que les estimations précédentes.

Mais, les chercheurs ont également qualifier les plastiques retrouvés :

  • Le plus abondant est le polyamide, qui provient probablement des filtres en plastique utilisés purifier l’eau avant qu’elle ne soit mise en bouteille.
  • Vient plus logiquement ensuite, le PET issu de la bouteille elle-même, et d’autre contenants alimentaires.
  • Puis, du polystyrène, du chlorure de polyvinyle et du polyméthacrylate de méthyle, tous utilisés dans divers processus industriels.

Plus grave, les 7 types de plastiques recherchés ne représentent que 10 % des nano-plastiques retrouvés. Il reste du chemin à parcourir pour identifier le reste, qui fait partie du vaste monde des nanoplastiques.

Rapid single-particle chemical imaging of nanoplastics by SRS microscopy – Naixin Qian and Wei Min – January 8, 2024 121 (3) e2300582121

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