Nous ne sommes pas au bout de nos surprises en ce qui concerne le vivant.
En effet, les plantes de variétés différentes échangent des informations grâce à leurs racines. Les chercheurs l’ont constaté sur des tests de mélanges de variétés résistantes ensemble, tandis que la résistance disparaît quand elles sont cultivées séparément.
En effet, les scientifiques cherchent en permanence quel mélange mélanges de variétés proposer pour améliorer la résistance aux pathogènes. Ceux-ci sont responsables de pertes considérables dans le Monde. Donc proposer des mélanges résistants permet de diminuer les pertes, et de diminuer également les pesticides sources de pollution.
Mais contre toute attente, dans les mélanges testés en laboratoire, presque toutes les plantes deviennent plus résistantes.
Une façon simple de résumer ces observations est de dire qu’une plante change son immunité basale si elle n’est pas avec une plante de sa propre variété. Cela suppose qu’une plante est capable de reconnaître une plante d’une autre variété que la sienne.
D’où l’hypothèse qui résulte des observations, les plantes se reconnaissent et échangent des informations.
Un terrain d’investigations immense s’ouvre aux chercheurs : quels sont ces systèmes de communication qui permettent aux plantes de se reconnaître ? Quels avantages cette reconnaissance procure à l’espèce ? Toutes les plantes possèdent-elles ce système ?
Quelles sont les molécules impliquées dans ce système ? Pourrait-on par approche génétique proposer des mélanges encore plus résistants ?
Plant neighbour-modulated susceptibility to pathogens in intraspecific mixtures – Rémi Pélissier, Luis Buendia, Andy Brousse, Coline Temple, Elsa Ballini, Florian Fort, Cyrille Violle, Jean-Benoit Morel – Journal of Experimental Botany, Volume 72, Issue 18, 30 September 2021, Pages 6570–6580