Prenons exemple sur les pays du Nord. Dans les années 80, ils ont fait du bien vieillir à domicile une grande cause nationale. Depuis 1987, la Suède a cessé de construire des maisons de retraite. Elle organise avec l’appui des municipalités, une prise en charge personnalisée des seniors. Appuyées par des ergothérapeutes qui analysent les besoins, elle réaménage les logements et accompagnent les seniors vers plus d’autonomie.
L’étroite relation entre l’hôpital et le domicile garantit un suivi optimal.
Il en va autrement de la France où plus de 10 % des personnes âgées de plus de 75 ans vivent à l’EPAHD. Pourtant, 86 % des seniors souhaitent vieillir chez eux (IFOP 2019).
Il est grand temps de repenser le modèle français pour privilégier autonomie et bien-être. Car vivant de plus en plus longtemps, la voie de garage de la tranquillité EPAHD n’est pas une bonne solution pour les gens, l’économie, la qualité de vie !
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