18 mois ont été nécessaires ainsi que la contribution de 300 personnes, enrichie par 6 mois de grande consultation des agriculteurs (qui a réuni plus de 7700 réponses). Ce travail a permis d’élaborer un « scénario de conciliation », « réaliste ». C’est « un chemin potentiel de décarbonation et de résilience pour le secteur agricole ».
- Élevages extensifs :
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- Conservation de 90 % des prairies permanentes.
- Réduction des émissions entériques des ruminants (-15%).
- Réduction des cheptels :
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- Volaille et porc : -20 %.
- Bovins lait : -30 %.
- Bovins viande : -25 %.
- Ovins et caprins : -20 %
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- Révolution végétale :
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- Triplement des surfaces en légumineuses (notamment soja).
- Augmentation des couverts végétaux (x8).
- Réduction de 70 % des engrais minéraux grâce à une hausse des digestats de méthanisation.
- Pratiques agricoles :
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- Semis directs sur 80% des surfaces.
- Agriculture biologique sur 25 % des terres.
- Agroforesterie intraparcellaire multipliée par 10.
- Bioénergies et efficacité énergétique :
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- Triplement de la production de bioénergies (65 TWh pour l’agriculture et 160 TWh pour d’autres secteurs).
- Réduction de 21% de la consommation d’énergie agricole :
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- Électrification d’un tiers des tracteurs.
- Biogaz et biocarburants pour les autres.
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- Accompagnement des agriculteurs :
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- Soutien nécessaire des pouvoirs publics pour financer ces transformations.
On ne pourra pas demander aux agriculteurs de porter seuls, le coût de la décarbonation. Car il leur sera impossible de produire moins, plus propre et pour moins cher.