Les lichens seront-ils les Superfood de 2021 ?
Etranges, n’est-il pas !? Sachez que les jeunes rennes se nourrissent de lichens, ce qui leur fournit des éléments nutritionnels leur permettant de survivre. Cette symbiose entre une algue et un champignon est exemplaire : elle permet à ces deux espèces d’en créer pour ainsi dire une nouvelle – le lichen – très adapté à son environnement.
Traditionnellement, les hommes sont mis les lichens dans leurs menus :
En Colombie-Britannique, les lichens « poil d’ours » (Bryoria fremontii) étaient mélangés à d’autres ingrédients dont la graisse de cerf, des amélanches, des bulbes du lis d’une espèce d’érythrone et de ceux du lis tigré pour préparer un pudding.
Original lichen from ASKA restaurant DR
Chez certains explorateurs français et chez les Jésuites, la consommation des « Cris de la baie d’Hudson », des « Hurons », des « Naskapi » et des « Inuits » était bien maîtrisée. Ils les lavaient, les défaisaient en minuscules morceaux puis, les ajoutaient aux bouillons et aux soupes avec soit du sang de caribou, soit des œufs de poisson ou encore du poisson, tout simplement.
Attention quand même : tous ne sont pas comestibles. Aujourd’hui, certains grands chefs venus du Nord l (Chef Fredrik Berselius) les mettent dans certaines recettes (ASKA),
Certains peuples nordiques utilisent la mousse d’Islande en cuisine, sous forme de farine pour réaliser des gâteaux ou du pain.
D’autres variétés dont l’Umbilicaria ou tripes de roche, sont consommées au Canada.
Au Japon, l’ « Umbilicaria esculenta » est apprécié en beignets (tenpura), en soupe ou encore en salade appelée « bambou des roches » ou « Iwatake ».
Photo ASKA Restaurant.