Une étude menée par le National Institute on Aging (NIA) aux États-Unis remet en cause le rôle de la taurine comme biomarqueur du vieillissement. En effet, les chercheurs du NIA ont observé que les taux de taurine restaient stables ou augmentaient avec l’âge chez les humains, les macaques rhésus et les souris.
L’étude s’est appuyée sur plus de 740 personnes âgées de 26 à 100 ans, ainsi que sur des animaux suivis pendant presque toute leur vie.
Les résultats montrent que :
- La taurine n’est pas un bon indicateur du vieillissement, car ses niveaux ne diminuent pas systématiquement avec l’âge.
- Les associations entre taux de taurine et santé (force musculaire, poids) sont incohérentes.
- Une alimentation équilibrée suffit, sans nécessiter de supplémentation.
Aussi, bien que la taurine continue d’être utilisée dans les compléments et boissons énergétiques, ses bénéfices contre le vieillissement restent non prouvés, et son usage comme biomarqueur est jugé peu fiable.
Is taurine an aging biomarker? – Maria Emilia Fernandez et al. – Science. 2025 Jun 5;388(6751):eadl2116.