Et ce n’est pas une blague, mais les donnée statistiques* !
D’abord et avant tout parce que nos becs ont moins d’appétit pour le goût sucré, ceci guidé par nos corps, qui ont bien moins besoin de cette énergie devenue excédentaire. En effet, quand nos mères au bureau consommaient 2 300 Calories par jour en moyenne, nous, femmes, n’avons plus besoin que de 1 800 Calories ! En mangeant comme elle, vous avez alors 500 Calories excédentaires par jour, soit 10 kg à la fin de l’année ! Nous vivons dans un monde du paraître, et la silhouette est une « carte de visite » sociale, pour les femmes comme pour les hommes, jeunes et anciens.
En plus, certaines modes alimentaires comme le Kéto, mais aussi le danger du diabète, du surpoids et de sa cohorte de maladies consécutives, sans parler des caries, font du sucre l’ennemi public n°1. Tout ça explique la diminution de la consommation de sucre.
US cakes…
Certains sujets trouvent dans la consommation de sucre, un apaisement, un bénéfice lors de migraine, ou un soulagement en cas de stress ou de déprime. Il est probable que ces symptômes soient liés à la façon dont le cerveau réagit lorsqu’il est exposé à des aliments sucrés et à la biologie de la « récompense ». Certains évoquent aussi parfois une dépendance au sucre, car le saccharose active les récepteurs du goût sucré placé dans les bourgeons du goûts (langue, mais aussi tube digestif, et même poumons !) qui libèrent une dopamine au niveau du cerveau. Les effets gratifiants de la dopamine se manifestent surtout dans la zone du cerveau impliquée dans le plaisir et la récompense. Et on aura tendance à rechercher ce sentiment agréable…
Alors continuons sur la lancée de la réduction de sucre de table, mais en prenant bien conscience que la part du sucre ajouté dans les aliments tout prêts est importante par rapport au sucre que vous ajoutez dans le café ou à table. Il vous suffit de lire les étiquettes : vous découvrirez que les sucres se cachent sous des verbatims parfois déconcertants : sirop de glucose-fructose, maltodextrine, dextrose, sirop de blé ou d’agave, jus de raisin concentré, sucre de coco… tout ça reste du sucre.
Ouvrez donc bien l’oeil avant d’ouvrir la bouche !
*INCA 1 à 3
- A lire :
Établir des limites supérieures de sécurité en sucres alimentaires – NutriMarketing Juillet 2021. Accès gratuit.