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La banane, le fruit qui dépanne

La banane est le fruit le plus populaire au monde, avec plus de 100 millions de tonnes produites chaque année dans plus de 130 pays tropicaux et subtropicaux.

Les cultivars Cavendish représentaient 47 % de la production mondiale de bananes entre 1998 et 2000, et la très grande majorité des bananes commercialisées sur le marché international.

Les fruits des bananiers Cavendish se consomment principalement crus, mais ils peuvent également être cuits, ou dégustés en salade de fruit, en compote mélangée, en gâteau ou comme accompagnement d’un plat pour la banane plantain, en chips…

La banane est verte au moment de la mise en vente sur les marchés, et devient jaune à maturité complète. Quand le fruit mûrit, l’amidon se transforme en sucre, ce qui en fait un fruit sucré. Dans son stade de mûrissement final (stade 7), des « taches de sucre » brun-noirâtre se développent. Lorsque ces bananes sont mûres, la peau devient noire et la chair devient blette. Les bananes mûrissent naturellement jusqu’à la cueillette. Une fois récoltées, elles ne virent plus au jaune spontanément, et doivent être placées dans une atmosphère riche en éthylène pour relancer le processus de mûrissement. La plupart des revendeurs vendent des bananes dans les stades 3 à 6, le stade 4 étant l’idéal.

Les Français ne savent pas choisir les bananes : ils les veulent bien jaunes, sans tâche. Alors que mûres, avec des tâches noires, elles sont délicieuses et savoureuses.

D’où vient la banane si mondialement connue, cultivée et consommée ?
Les bananes étaient naturellement polyploïdes (leurs chromosomes ne sont pas en 2 exemplaires, mais en plusieurs, ce qui lui permet de porter un très grand nombre de variations et adaptations potentielles).

Or, les bananes comestibles sont le résultat d’un accident génétique naturel qui a donné naissance au fruit sans pépins dont nous profitons aujourd’hui. Les Cavendish sont triploïdes (3 chromosomes et non 2) : elles représentent la très grande majorité des bananes commercialisées au niveau international. Ce sont maintenant des clones : on a plusieurs cultivars, comme la Dwarf Cavendish (dite la banane Chiquita), la Grande Naine, la Lacatan, la Poyo, la Valery ou la William, et la Giant Cavendish (la plus concernée par le commerce international).

Bien sûr, localement, chaque variété a son petit nom ou surnom local (plus de 250 noms locaux sont identifiés).

Persleyet Pamela George, Banana Improvement : Research Challenge and Opportunity, Washington, D.C., Publications de la Banque mondiale – https://hasanjasim.online/the-domestication-of-bananas-and-their-transformation-into-a-seedless-fruit/ 

 

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