Du grec ἐναντιοδρομία qui signifie « courir à contre-sens », autrement dit « pédaler dans la choucroute », voici ce qui caractérise certains patients, suivant comme des agneaux bêlants les diktats crétins que des médias in-informés vendent sur papier glacé ou sur une toile encrassée, illustrant leur démonstration d’adolescentes affamées.
Puisque la Société souhaite inculquer plus de décence et d’éthique dans ses pratiques – fini les pots de vin, fini les marges arrières, fini les ententes entre vendeurs… – je propose d’établir un « bureau de vérification de la publicité et des messages nutritionnels » dès lors qu’il touche un large public.
Seraient concernés la presse, les médias radio, télévisuels, papier, mais aussi les sites internet, les bloggeurs et les « influenceuses » – comme ce mot est révélateur ! Ces médias strictement commerciaux que l’argent achète aisément sous couvert d’un individu qui a du succès… à qui nous donnons notre confiance et qui nous trompe sans vergogne !
Ainsi, ce BVPN vous aurait dit que l’huile d’olive que l’on trouve en rayon n’est pas une huile santé, qu’elle est moins favorable à votre santé que celle de colza. Il vous aurait confirmé qu’il y a moins de sucre dans un pur jus de fruits que dans du soda, que le kiwi n’est pas la meilleure source de vitamine C, loin s’en faut, qu’il y a toujours de la vitamine C dans les pommes de terre bouillies – alors dans le jus d’orange pasteurisé aussi bien évidemment ! – que le sucre n’est pas du tout un poison ni une drogue, même s’il faut le consommer raisonnablement – qu’en matière de nutrition, il n’y aucun aliment miracle, et que tout aliment peut devenir poison si vous le consommez au delà d’une certaine quantité, même l’eau ou les brocolis.
Allons zenfants de la patrie de la gastronomie, créons ce BVPN