Des chercheurs de l’Inserm et de Sorbonne Université viennent de mettre en évidence qu’un certain type de cellules immunitaires serait indispensable à cet effet bénéfique des fibres alimentaires sur le métabolisme glucidique. Pour cela, ils ont travaillé sur un modèle de souris nourri avec un régime riche en graisses et pauvre en fibres (type « occidental »).
Durant quatre semaines, la moitié des animaux a reçu en addition une supplémentation en fibres de type fructo-oligosaccharides (FOS).
Tous les animaux ont développé un surpoids. Mais ceux ayant reçu la supplémentation en fibres, présentaient une amélioration de l’assimilation du glucose par l’organisme. Avec pour effet, un meilleur contrôle de la glycémie, avec préservation de la flore intestinale et de l’immunité locale.
Ce travail donne un aperçu des mécanismes cellulaires par lesquels des fibres alimentaires ont un impact bénéfique sur le métabolisme du glucose. Comprendre ces interactions entre alimentation, immunité et métabolisme permettra de progresser dans les connaissances en nutrition. Notamment pour évaluer l’impact des régimes alimentaires sur l’organisme et pour proposer des recommandations.
Fructooligosaccharides benefits on glucose homeostasis upon high-fat diet feeding require type 2 conventional dendritic cells – Emmanuel L Gautier et al. – Nat Commun. 2024 Jun 26;15(1):5413.