Pour lutter contre la chaleur des villes, la plantation d’arbres devient essentielle. En effet, ils permettent de réguler la chaleur et de lutter contre les îlots de chaleur par effet d’ombrage et d’évapotranspiration. De plus, ils régulent les pollutions atmosphériques et atténuent les inondations. Enfin, ils participent à la biodiversité et améliorent la santé humaine physique et mentale.
Mais quelles espèces choisir ?
Des espèces qui résisteraient aux stress, capables de supporter sécheresse et chaleur, accentuer par la minéralité des villes. Capables de supporter aussi la pollution de l’air, la compaction des sols. Capables de résister aux attaques d’insectes et au développement de maladies.
Des chercheurs Français et Australiens ont montré que 2/3 des espèces d’arbres et d’arbustes pourraient être en risque dans les villes du monde entier, si les conditions climatiques ne s’améliorent pas.
La question du renouvellement des espèces se pose en France comme dans le monde entier.
Pour nombre de scientifiques et de gestionnaires, augmenter la diversité des espèces d’arbres apparaît comme le meilleur levier pour éviter la propagation des maladies, restaurer la biodiversité et embellir le paysage urbain. Des efforts d’installation et d’entretien doivent être aussi consentis pour assurer une meilleure implantation du vivant. De même impliquer les citoyens permettrait de ne plus considérer l’arbre comme mobilier urbain, mais bien partie intégrante de notre bien-être en ville.
Climate change increases global risk to urban forests – Manuel Esperon-Rodriguez, et al. Nature Climate Change volume 12, pages950–955 (2022)