Pour gérer votre équilibre alimentaire, vous avez besoin d’un bon instinct. Pour cela, il est nécessaire de savoir écouter son corps : le plaisir ou l’aversion qu’il a pour les mets à sa portée sont des guides importants.
Mais pas que. Oui, votre mental peut exiger plus fort que votre corps n’exprime ses besoins. La déception personnelle peut vous guide jusqu’au congélateur afin d’y prendre la boîte de glace américaine, parmi celles qui sont les plus grasses et sucrées, et par dépit, aller voir jusqu’au fond du pot.
Fromage de Sardaigne, ensemencé de larves de mouches.
Oui, un fête vous entraînera au delà de vos besoins physiologiques stricts car par convivialité, plaisir, enthousiasme,… vous mangerez et sans doute boirez plus que de raison. Mais ça n’arrive par tous les jours te ces excès – aussi – font partie de l’équilibre.
Toutefois, bien choisir entre deux pains, deux viandes ou deux laits peut être une gageure. De visu, ils ne sont peut-être pas représentatifs de ce qu’ils contiennent. une baguette enfarinée vous laisse penser qu’elle est « artisanale » ou même « au levain, meilleur pour la santé »… ?
Il n’en est rien. Alors les mots sont importants : consultez la liste d’ingrédients et notez bien l’ordre d’importance de ceux-ci. Un steak haché peut contenir 5, 15 ou même 27 % de matières grasses. Ni vu, ni connu. ça fera une belle différence en termes de graisses saturées, donc, de protéines, et de calories. Plus il y a de gras, moins il y a de protéines.
La provenance des produits est importante aussi. Le lait est-il de vache qui mangent de l’ensilage, des granulés ou de l’herbe ? Forcément, le lait sera en fonction, tant sur le point gustatif que nutritionnel. Certains se souviennent du lait ou des oeufs au goût de poisson ? merci les farines animales !!
BleuBlancCoeur peut alors être un label pertinent (pour lait, oeufs, viandes).
Informez vous. Et Ouvez l’oeil, avant d’ouvrir la bouche.
Editions Robert Laffont.