Une consommation importante d’aliments ultra-transformés est associée à un sur-risque d’obésité, de diabète, de dyslipidémie et de cancer.
Mais une nouvelle étude montre qu’elle a un impact sur la santé mentale, notamment sur l’état dépressif !
En effet, l’équipe INSERM de Tasnime Akbaraly a déjà montré qu’un régime déséquilibré, riche en acides gras et pauvre en fruits et légumes, est associé à un sur-risque de dépression. Aujourd’hui elle explique pourquoi. En fait, les produits ultra-transformés favorisent le stress oxydatif et l’inflammation. Ils modifient le microbiote intestinal ou encore l’expression du génome. Il n’est donc pas exclu qu’ils aient un impact sur la santé mentale, connue pour être sensible à ces différents facteurs.
Il apparaît que les gros consommateurs de junk food augmentent leur risque de 30 % de présenter des épisodes de symptômes dépressifs récurrents. Et cela, indépendamment des facteurs sociodémographiques, des habitudes de vie ou de la santé globale des individus.
En conclusion, les chercheurs suggèrent de porter une attention particulière à la consommation de produits ultra-transformés Vs la santé mentale.
Mais ces résultats sont une véritable invitation à explorer spécifiquement l’effet sur la santé mentale des différents procédés de transformation alimentaire, des additifs, des émulsifiants et des conservateurs ou encore des emballages.
H Arshad et al. Association between ultra-processed foods and recurrence of depressive symptoms : the Whitehall II cohort study. Nutr Neurosci, 29 mars 2023 ;