La France a perdu 483 000 vaches allaitantes entre 2016 et 2022. Et elle pourrait voir ses effectifs diminuer de près de 400 000 bêtes supplémentaires d’ici 2031. Seuls 4 éleveurs sur 10 cessant leur activité sont remplacés et les producteurs en place n’accroissent plus leur troupeau.
Au cours des dix prochaines années, la production laitière ne serait pas épargnée par cette décapitalisation massive. Entre les gains de productivité et les cessations d’activité, on ne dénombrerait plus que 3,1 millions de vaches laitières en 2031, soit là encore près de 400 000 bêtes en moins.
En cause, l’arrêt de l’agrandissement de la taille des troupeaux.
Lorsque des éleveurs reprennent des terres qui se libèrent autour d’eux, ils ne s’attachent plus à accroître les effectifs de leur troupeau et à y faire paître davantage de vaches. Ils cherchent d’abord à conforter leur système d’affouragement. A cela s’ajoutent les cessations d’activités qui ne sont pas comblées par les nouvelles installations.
Ainsi, le pays perd en moyenne 80 000 vaches par an. Le Sud-Ouest est largement plus impacté que le reste de la France.
Source : @wikiagri
One comment on “Cheptel bovin en France : jusqu’où ira la baisse ?”
Quand on vous dit qu’il faut réduire la consommation de viande !! Même économiquement, elle deviendra encore plus chère !