Pays observés dans l’étude : France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Norvège, Royaume-Uni et Vietnam
De nombreux articles s’intéressent aux impacts considérables de la pandémie de covid-19 à la fois sur le plan socio-économique mais aussi environnemental… qu’en est-il de l’impact sur l’alimentation ? D’après l’étude de Claire Hoolohan & al. publiée en 2022, le covid-19 a pu favoriser positivement la transition d’une pratique de consommation actuellement « non durable » vers une pratique alternative potentiellement « plus durable ».
Si en période pré-pandémique, on constatait que les participants à cette étude prêtaient moins d’attention à leur alimentation, à la lumière du covid-19, leurs pratiques alimentaires ont été reconfigurées d’une manière plus éco-responsable et plus rationnelle, sans qu’ils s’en rendent forcément compte. Le covid-19 a remis en question les hypothèses sur la fiabilité et la simplicité des approvisionnements alimentaires, incitant à expérimenter d’autres moyens de planifier et de stocker mais aussi de préparer les repas. Il a suscité une réflexion sur le rôle des pratiques alimentaires dans la vie quotidienne afin d’adopter des modes de vie plus sains et confortables.
Bien qu’on ne sache pas combien de temps ces comportements vont perdurer, il faut espérer que ces changements provisoires ont permis d’améliorer la compréhension des enjeux alimentaires quotidiens et pourront être exploitée positivement pour reconstruire des modes de vie plus durable et équitable.
Résumé réalisé par Sariaka Randrenalijaona, stagiaire chez NutriMarketing
Article source : Hoolohan et al., 2022, Covid-19 and socio-materially bounded experimentation in food practices: insights from seven countries, Sustainability: science, practice and policy, vol 18, no 1, 16-36