Selon une étude IPSOS réalisée pour l’Observatoire E. Leclerc des nouvelles consommations, 96 % des Français ressentent des hausses de prix dans leur panier de courses.
Conséquences directes : plus de 7 Français sur 10 ont déjà dû renoncer à des dépenses en raison de la baisse de leur pouvoir d’achat. Du coup, les Français sont nombreux à modifier leurs habitudes de consommation. Les loisirs et l’habillement sont les premiers postes à être sacrifiés, mais renoncer à des achats alimentaires participe également à faire des économies, surtout pour les populations fragilisées par les augmentations de prix. Ainsi, presque 6 Français sur 10 ont dû restreindre leurs achats alimentaires : 46 % ont réduit leur consommation de viande et de poisson, 38 % de fruits et légumes.
Les ménages consacrent 29,50 € par semaine à l’achat de fruits et légumes frais. Cependant, 69 % d’entre eux s’en privent en raison du prix (81 % des ménages à faible revenu et 68 % des moins de 35 ans). Les ménages les plus précaires (42 %) ne dépensent que 10 € par semaine de fruits et légumes frais !
85 % des Français trouvent qu’avoir une alimentation de bonne qualité coûte cher, du coup, ils mettent en place des stratégies pour faire baisser la note : 36 % achètent des produits moins chers, 23 % des produits en moins grande quantité et 1 sur 5 déclare en consommer moins.
Autre donnée marquante, un quart des jeunes (23 %) déclarent demander de l’aide pour se nourrir et 12 % avoir recours aux Banques alimentaires (vs. 3 % sur l’ensemble de la population).