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Vers moins de sel dans le pain

La consommation de sel est un enjeu de Santé Publique. Selon l’OMS, une consommation de sel de moins de 5 g par jour chez l’adulte contribuerait à faire baisser la tension artérielle et le risque de maladies cardiovasculaires. La France s’est engagée auprès de l’OMS pour réduire de 30 % la consommation de sel des Français, d’ici à 2025. Et cela passe, en autre, par le pain.

En effet, les Français sont de gros consommateurs de pain qui représente 20 % de leurs apports en sel. Aussi, réduire la teneur en sel du pain peut les aider à atteindre l’objectif fixé.

Dans cet esprit, un accord a été signé avec tous les acteurs de la filière de la boulangerie qui se mobilise pour atteindre l’objectif de santé publique, en réduisant d’environ 10 % sur 4 ans, la teneur en sel du pain.
L’accord porte sur 3 catégories de produits de panification : le pain de consommation courante et pain de tradition française à base de farine de blé ; le pain à base de farine de blé plus ou moins complète, de farine de céréales diverses, avec ajout ou non d’ingrédients de type céréalier (graines, son, flocons d’avoine…) dit « pain complet ou céréales » ; les pains de mie natures, complets, aux céréales et graines et sans gluten.

Dès juillet 2022, les pains courants respecteront un seuil inférieur à 1,5 g de sel/100 g.
Puis, à partir d’octobre 2023, l’ensemble des signataires veillera au respect d’un seuil maximal en sel pour chacune de ces catégories : 1,4 g de sel/100 g pour les pains courants ; 1,3 g de sel/100 g pour les pains complets ou céréales ; 1,2 g de sel/100 g pour les pains de mie (avec et sans gluten). Le seuil sera porté à 1,1 g de sel/100 g pour les pains de mie en octobre 2025.

https://agriculture.gouv.fr/filiere-boulangerie-vers-une-diminution-du-sel-dans-le-pain

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