Cette étude a exploré comment certains facteurs psychocomportementaux influencent la vitesse à laquelle des personnes obèses consomment des repas composés ou non d’aliments ultra-transformés (AUT).
Trente-neuf adultes obèses ont été répartis aléatoirement en deux groupes : l’un a mangé un repas composé uniquement d’AUT, et l’autre un repas sans AUT, mais de même valeur énergétique (environ 550 kcal). Les chercheurs ont mesuré la vitesse d’ingestion (en kcal/min) ainsi que plusieurs variables psychologiques, notamment la dépendance alimentaire, la perception et la satisfaction de l’image corporelle, les troubles du comportement alimentaire et l’anxiété.
Source : Pixabay
Les résultats montrent que la perception et la satisfaction de l’image corporelle influencent la vitesse d’ingestion, mais uniquement dans le groupe ayant consommé des aliments ultra-transformés. Plus précisément, les personnes moins insatisfaites de leur corps mangeaient plus vite, tandis que celles ayant une image corporelle plus positive mangeaient plus lentement. Aucun effet significatif n’a été observé pour l’addiction alimentaire, les troubles du comportement alimentaire ou l’anxiété.
En conclusion, l’image corporelle joue un rôle modérateur important dans la relation entre la consommation d’aliments ultra-transformés et la vitesse d’ingestion. Ces résultats suggèrent que les interventions de prévention et de traitement de l’obésité devraient intégrer les aspects psychologiques et comportementaux individuels.
Association Between Psychobehavioral Factors and the Increased Eating Rate of Ultra-Processed Versus Non-Ultra-Processed Meals in Individuals with Obesity: A Secondary Analysis of a Randomized Trial – Ludmila de Melo Barros 1, Vanessa Amorim Peixoto 1, Guilherme César Oliveira de Carvalho 1, Micnéias Róberth Pereira 1, Rodrigo Tenório Lins Carnaúba 1, Nassib Bezerra Bueno 1 – Nutrient 2025 Jul 5;17(13):2236.