Ce pesticide utilisé dans les bananeraies des Antilles jusqu’en 1993 s’est révélé toxique. L’expertise Inserm[1] conclu à la présomption forte d’un lien entre l’exposition et le risque de survenue de cancer de la prostate.
Très persistant, il contamine encore certaines zones : sols et eaux, mais aussi, certaines eaux marines. https://carto.geomartinique.fr/CartesStatiques/A3-AnalysesChlordeconeDiffusion_243_V2.0.jpeg
Des aliments locaux, principalement les légumes racines, les poissons et crustacés, les œufs issus de poulaillers de particuliers peuvent être contaminés, surtout dans certaines zones réputées contaminées du fait de la présence ancienne de bananeraies. Il y en a ni dans l’air respiré, ni dans les fruits.
90 % des habitants sont contaminés, surtout ceux qui travaillaient autour des plantations, mais cette imprégnation diminue mainteannt, sauf chez ceux qui ont été les plus exposés. Selon l’étude Kannari, il s’agitde personnes vivant dans les zones les plus contaminées, mais aussi, les consommateurs de poisson d’eau douce, de légumes racine de ces zones, de produits de la pâche amateur ou locale, achetée en bord de route, les volailles et œufs des zones contaminées,
L’Anses a lancé début 2021, l’étude ChlorExpo sur l’exposition alimentaire au chlordécone de la population antillaise. Les résultats de l’étude sont prévus pour 2025
Merci à CEP du MASA
[1] Inserm pesticides et santé publiée en 2021