En France, notre assiette est lourde en gaz à effets de serre. Elle représente 22 % de notre empreinte carbone. Agir sur notre alimentation peut donc avoir un impact positif sur le climat. Au travail !
Côté consommateur, le boulot est énorme.
En effet, la végétalisation de notre alimentation reste timide en France. Les Français restent de gros consommateurs de viande, dans le top mondial.
De nouvelles données montrent que réduire sa consommation de viande de 50 % permet de diminuer fortement les gaz à effet de serre, tout en satisfaisant les besoins nutritionnels.
L’assiette idéale recommandée par le PNNS (programme national nutrition santé) est :
Mais côté Pouvoirs publics, le job est tout aussi conséquent.
En effet, le rôle de l’état est d’informer, de mettre en garde, puis de légiférer.
Or, à ce jour, les recommandations alimentaires ne portent que sur la santé. Les enjeux environnementaux n’ont toujours pas été pris en compte.
On le voit, la tâche n’est pas aisée. Des industriels tentent l’Eco-Score, ce qui en soi, est une aide à choisir, tout comme peut l’être le Nutri-Score.
Par ailleurs, l’état a également le devoir d’éclairer la restauration collective, en particulier les cantines. Proposer une alternative végétale quotidienne ne serait pas aberrant. 70 % des Français y sont favorables (sondage RAC-Harris, 2023).
Il doit soutenir les agriculteurs et les éleveurs engagés dans la transition agroécologique. Et pénaliser les produits importés qui ne respectent pas les normes environnementales et sanitaires européennes.
Enfin, l’état doit accompagner les agriculteurs vers un modèle agroécologique plus résilient et plus durable.
Nous avons tous à y gagner : vivre en meilleure santé sur une planète durable !
Une alimentation bonne pour la santé et pour le climat, c’est quoi ?