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Du canard au poulet ?

Les dégâts causés par la grippe aviaire cette année n’ont pas pu vous échapper : c’est l’épisode le plus important depuis ces dernières années. Plus de 19 millions de volailles ont été abattues, ce qui nous conduit à une pénurie de canards.

Et pour ne pas pénaliser les fabricants, l’Etat les autorise, jusqu’à la fin de l’année, à modifier leurs recettes en remplaçant le canard par du poulet. Selon la DGCCRF, dans un produit comme la rillette de canard, le gouvernement autorise à ce que le produit contienne un minimum de 40 % de viandes de canard et 20 % de graisses de canard. Oui oui, vous lisez bien, on peut retrouver jusqu’à 40 % de poulet dans la rillette de canard.

Source : Soulcié pour Télérama

Etant donné les flux tendus sur les emballages également, les fabricants ne sont pas obligés de changer leurs étiquettes. Depuis lundi 29 août dernier, les consignes sont les suivantes :

  • Si le fabricant ne peut pas refaire ses étiquettes, une simple mention « DEROG » sera inscrite grâce à un autocollant en facing.
  • Si le packaging fait part d’une mention « sans OGM », « issu de l’agriculture biologique », « élevé dans traitements antibiotiques », « élevé en plein air » ou « origine France » ne sont plus respectées, une étiquette doit masquer ou corriger la mention concernée.

La plupart des consommateurs ont jugé cette décision comme scandaleuse, étant donné que le poulet est connu pour être moins cher que le canard et que, on vous le donne en mille, le prix du produit vendu ne change pas avec la reformulation. D’autre part, la mention « DEROG » censée informer le consommateur n’est pas assez explicite donc pas toujours comprise. De quoi renforcer la méfiance des consommateurs pour l’industrie agroalimentaire …

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