Aliments ultra transformés et démence

La démence est l’un des maux du siècle, mais n’est pas entièrement comprise de la communauté scientifique, qui consacre notamment de nombreuses études pour évaluer l’effet du mode de vie et la nutrition sur la prévalence du déclin cognitif. Deux études récentes se sont intéressées à l’impact de la consommation d’Aliments Ultra Transformés (AUT) sur le risque de démence. Les résultats, bien que peu étonnants ne sont pas rassurants …

La première étude de cohorte réalisée au UK a montré que le risque de démence chez les personnes ayant la consommation d’AUT la plus importante (28 % du régime alimentaire ~814 g/j) était 50% plus élevé que chez ceux qui en consommaient le moins (9 % du régime alimentaire ~225 g/j). Les boissons constituaient la source principale d’apport en AUT (34 %), avant les produits sucrés (21 %), les produits laitiers (17 %) et les encas salés (11 %). Bonne nouvelle cependant : d’après les chercheurs, si une personne remplace 10 % des AUT qu’elle consomme habituellement par des aliments peu ou non transformés, le risque de démence diminue de 19 % et celui de démence vasculaire de 22 %.

La seconde étude réalisée au Brésil confirme les effets délétères des AUT sur le cerveau : les participants qui ont déclaré consommer plus de 20% des calories quotidiennes provenant d’aliments ultra transformés présentaient un taux de déclin cognitif global 28% plus rapide et une diminution de la fonction exécutive 25% plus rapide que ceux qui consommaient moins de 20% des calories quotidiennes provenant d’AUT. Pour se rendre compte de ce que représente 20 % des calories quotidiennes, cela équivaut à 2 KitKat de 42 g, cinq tranches de pain de mie ou encore un tiers d’un paquet de chips de 240 g pour une personne qui consomme 2 000 kcal par jour.

Ça peut aller vite alors, un conseil : favoriser le naturel, le fait-maison et votre mémoire vous le rendra !